Promenade à Bugamati et Khokhana
Le 19 décembre 08 :
Au programme d’aujourd’hui c’était Bugamati et
Khokhana, mais avant, comme presque tous les matins Chimi a insisté pour que je
l’accompagne à l’école.
Puis quelques tours de Cora avec Chimay sa maman.
Rendez-vous à Pagoda avec Mukesh le guide pour le
départ, vers les deux villages typiquement « Newar».
Ce sont deux villages de campagne entourés de
culture en palier, on y retrouve aussi beaucoup de métiers manuels.
A Bugamati ils sont surtout spécialisés dans le
bois, le tissage des tapis, pas une maison n’héberge un atelier de fabrication,
des sculptures de toutes sortes, allant de la fenêtre typique, à la statue
Bouddhique ou Hindouiste.
J’ai beaucoup pensé à toi Fleur je t’imaginais
arpentant les rues de ce village à la recherche d’objets à exporter.
Mais j’ai aussi fait beaucoup de photos, de gens
qui travaillent devant moi, si simplement, si minutieusement, des photos
d’enfants jouant dans les rues boueuses comme dans nos fermes d’autrefois.
Puis un chemin de terre nous a conduit vers
Khokhana, à pied, à travers les cultures, là ils sont spécialisés dans l’huile
de colza (je pense) car Mukesh n’a pas su me dire le nom de la plante, mais aussi le filage et le tissage de la laine de Yak.
Ici c’est le même décor, des ruelles avec une
succession de fermes, toutes en activité.
Mukhes a poussé le bouchon un peu trop loin, il
a insisté pour que je lui donne 10 roupis, pour acheter des bonbons, pour que
je les distribue aux enfants dans la rue, contre une photo, j’ai refusé à
plusieurs reprises mais devant son insistance j’ai cédé, mais je lui ai fait la
tête tout le reste de la visite et du repas.
Au retour à Pagoda j’ai informé Temba de cet
incident en lui demandant de lui faire comprendre, que ce n’est pas ma manière
de procéder, ni celle de l’association Tendrel il me semble.
Je lui ai dit ça passe une, deux fois, mais
continuellement ça devient lourd au bout d’un moment, qu’il me dise tout le
temps « tu es riche toi, », « tu peux bien faire ça, où acheter
ça ».
Temba va lui expliquer ça demain avant notre
départ pour le Chitwan (à 6h30), en espérant qu’il comprenne que je suis là par
passion pour son pays et non pas pour claquer du fric que je n’ai pas.
Retour de bonne heure en famille pour la
préparation du sac à dos pour demain et cours de cuisine avec Chimay pour la
fabrication des Momos.