Visite des vestiges d'un Palais et rencontre avec la Misère
Le 24 décembre 08 :
La nuit fut terriblement courte :
Entre les moustiques qui font autant de bruit
qu’un hélicoptère
Le fait d’avoir trop chaud sous le duvet pour
éviter les fameux moustiques
Les singes qui courent sautent partout sur le toit (en
tôle) de l’hôtel
Les ronflements de la chambre d’à côté.
Je ne regrette pas d’avoir emporté avec moi, mon
mini ordinateur avec pleins de films.
Par contre, si l’état de l’hôtel
semble tomber en ruine du coté restauration, c’est un délice, le petit déjeuner
avec des toasts et des tranches de fromage accompagné d’un jus de mangue frais,
m’a mis de bonne humeur pour la matinée.
Chose qui n’a pas durée, je garde mon avis, je
n’aime pas les « rickshaws » sorte de vélo à trois roues.
Me faire promener par un pauvre homme deux fois
plus petit que moi, je me suis sentie super mal à l'aise.
On me dit que c’est leur travail mais quand même,
je reste sur mes positions c’est profiter de la misère des autres, c’est la
première et dernière fois que je fais cette expérience.
La journée fût pleine de contraste entre l’émotion ressentie
pendant la visite des vestiges du « palais de Siddhârta », qui
deviendra plus tard « le Bouddha », chose que je vous expliquerais
une autre fois.
Voir l’endroit même où il est né, l’empreinte d’un pied qui
serait celui de sa mère, cet endroit a été transformée en un lieu sacré ou tous
ses fidèles viennent prier en son honneur.
Les Bouddhistes de toutes les nations qui croient en lui, « mais pas tous dans le même bouddhisme », ça aussi je vous l’expliquerais dans un spécial bouddhisme, il vous faudra au moins ça.
Au tour de ce lieu on entend des « mantras Tibétain »
(OM MA NI PAD ME OM), des « mantras Chinois » (O MI TO FO), quand
tu pratiques quand tu reconnais de quelle nationalité est le moine ou le fidèle.
Pour en revenir au contraste de la journée il y a
eu l’émotion, il y a eu aussi l’opulence et la
richesse avec les temples des Pays ou le Bouddhisme est
présent :
Tel que le Japon,
Oui je dis bien richesse et opulence quand on voit
autant d’or, de dorure et des boîtes de dons pleines à craquer, alors qu’à
l’extérieur, les gens vivent sous de simple bâche en plastique bleu, ou sous
des cabanes en bois ou en chaume, je sais bien qu’ils ont besoin de ça pour
tenir, que c’est la dernière chose en laquelle ils croient.
L’après midi on a continué la balade jusqu’à la frontière
entre l’Inde et le Népal, et là encore pire que tout ce que j’ai pu voir
jusqu’à maintenant, de véritables bidonvilles, comme ce que l’on voit à
Oui, hé bien là j’y étais et je ne regrette pas
mon « tout petit » combat pour que quelques enfants puissent s’en
sortir.
Oui, je dis bien « petit combat » car
ici il s’agit de famille entière et de centaines d’enfants.
Mais ce soir, je me couche fière « car vous et moi » habitants de
Saint-Saturnin-les-Avignon dans le Vaucluse (84) qui m’avaient
soutenue et aidaient dans ce projet, c’est peut-être que dix ou onze enfants que
l’on a aidés.
Mais si les tous les villages de France, d’Europe ou du
Monde « on a le droit de rêver !!!! » pouvaient en
faire autant que nous, ça enlèverait une grande partie de la misère du MONDE.
Merci et encore merci à tous ceux qui me soutiennent
dans mon projet et qui vont faire que ce soir, je puisse m’endormir en me
disant, « au moins dix enfants dorment dans une maison grâce à nous et peut-être
encore plus demain.
Bonne nuit à tous, moi je pense que vu,
déjà le raffût des singes à l’extérieur, je ne suis pas prête de dormir.
Tant fait pas Hugo, ils vont bien, même super bien
les singes du Népal.